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Biographie de Mohamed Abbou, ministre de la Fonction publique

Mohamed Abbou a été désigné  ministre d’Etat auprès du chef du gouvernement, chargé de la Fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption dans le gouvernement de Elyes Fakhfekh.

Mohamed Abbou, né le 10 mai 1966 à Tunis, est un avocat et homme politique tunisien.

Après avoir obtenu une maîtrise en droit et un DEA en sciences criminelles, il soutient le 28 août 2012 une thèse de doctorat en droit privé à l'Université de Tunis - El Manar, intitulée Limites de la liberté de presse.

Avocat auprès de la Cour de cassation de Tunis, Mohamed Abbou se fait connaître par son militantisme en faveur des droits de l'homme. Il est le fondateur de l'Association internationale de soutien aux prisonniers politiques et membre du Conseil national pour les libertés en Tunisie.

 Il a également été membre du comité directeur de l'Association des jeunes avocats, membre du bureau exécutif du Centre de Tunis pour l'indépendance de la justice et du barreau et membre dirigeant d'un parti politique, le Congrès pour la République.

Il est arrêté le 1er mars 2005 et condamné le 29 avril à trois ans et six mois de prison ferme à la suite de ses articles publiés sur Tunisnews, un site web d'opposition au régime de Zine el-Abidine Ben Ali, plus précisément à la suite de l'article intitulé Ben Ali - Sharon dans lequel il compare Ben Ali au Premier ministre israélien Ariel Sharon.

Après la révolution de 2011 et le renversement du régime Ben Ali, il est élu le 23 octobre 2011 comme membre de l'assemblée constituante dans la circonscription de Nabeul , avant d'être nommé le 24 décembre comme ministre auprès du chef du gouvernement, chargé de la Réforme administrative dans le gouvernement Hamadi Jebali. À la suite de cette dernière nomination, il préfère démissionner de la constituante afin de se consacrer à son ministère.

Le 13 mai 2012, à l'issue du conseil national du CPR, Abbou est élu secrétaire général du parti en remplacement d'Abderraouf Ayadi.

Le 30 juin, il annonce sa démission du gouvernement lors d'une conférence de presse au siège du CPR : il justifie sa décision par ses prérogatives limitées qui ne lui permettent pas, selon ses dires, de combattre la corruption.

Au terme du congrès du parti, il est confirmé le 26 août dans ses fonctions de secrétaire général du CPR.

Il présente sa démission de son parti le 17 février 2013 avec l'intention de créer un nouveau parti social-démocrate, avant de se raviser le 22 février. Le 14 mars, il présente une nouvelle fois sa démission. Le 12 juin, il annonce la naissance d'un nouveau parti, le Courant démocrate.

Le 27 mars 2016, Ghazi Chaouachi lui succède comme secrétaire général du Courant démocrate à l'occasion de son premier congrès électoral. Le 21 avril 2019, il reprend la tête du parti, devenant dès lors son candidat pour la présidentielle de 2019, lors du deuxième congrès national. Il est finalement éliminé dès le premier tour.

 

(Wikipédia)